Art&fact - Voyage - Athènes

Balades urbaines et musées

Du dimanche 10 au samedi 16 mars 2024

En début d’année, hors de la saison touristique, nous vous proposons une découverte d’Athènes, les lieux connus et moins connus : une immersion dans la plus vieille ville d’Europe, fondée il y a 2800 ans, et qui est aujourd’hui au cœur d’une mégalopole de plus de 4.000.000 d’habitants.

Points forts :

Acropole

Agora

Musée de l’Acropole

Lycabette

Musée d’art byzantin

Pinacothèque Nationale

Musée Bénaki

Musée archéologique d’Eleusis

Musée National d’Art contemporain

Notre programme permettra de découvrir ou redécouvrir les haut-lieux de la cité qui créa la démocratie au 5e siècle : l’Acropole et l’Agora, ainsi que le quartier commerçant des potiers, le Céramique (Kerameikos) et les vestiges du Lycée d’Aristote. La longue période d’occupation romaine sera aussi évoquée, avec l’agora romaine, la Bibliothèque et l’Arc d’Hadrien. Après la chute de l’empire romain, la ville perd une grande partie de son importance dans le monde byzantin (Empire romain d’Orient). Elle conserve cependant quelques témoignages de cette période, dont toute une série de petites églises des 11e et 12e siècles dispersées dans le centre de la ville (Kapnikarea, Agioi Apostoli, etc).

Nous arpenterons aussi la ville moderne, celle qui renaît à partir de 1834, quand elle devient la capitale de la Grèce indépendante. Une plan d’urbanisme néo-classique est établi sous le règne de Othon de Bavière. Les architectes Stamatis Cléanthis et Eduard Schaubert, élèves de Karl Friedrich Schinkel, l’un des meilleurs architectes allemands du néoclassicisme, donnent au centre de la capitale grecque la forme qu’il a conservé jusqu’aujourd’hui : un triangle isocèle, dont le sommet est la place de la Concorde (Omonia), les côtés les rues du Pirée et du Stade et la base la rue d’Hermès. La Place de la Constitution (Syntagma) est à la base à droite. Sur les grands axes ainsi définis, des ensembles néo-classiques monumentaux vont être édifiés, notamment l’Académie, la Bibliothèque Nationale, et l’Université, dessinés par Theophil Hansen, un autre élève de Schinkel. Dans cette ville nouvelle, où vont subsister les traces de plusieurs siècles d’occupation ottomane, la société grecque retrouve ses traditions et adapte quelques grands courants des mouvements artistiques de l’Europe. On verra à la Pinacothèque Nationale, récemment installée dans un nouveau bâtiment financé par la Fondation Niarchos, l’évolution de la peinture hellénique des 19e et 20e siècles.

Nous irons aussi à Eleusis, où se tenait dans l’antiquité un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter et lié à la déesse de l’agriculture et des moissons et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, c'est-à-dire aux divinités de la terre et des morts, ainsi qu'à Dionysos, associé à la vie de la terre et de la végétation, et aux divinités proprement chtoniennes. Un nouveau musée a été ouvert en 2023, réaménagé dans une ancienne huilerie, à l’occasion de la nomination d’Eleusis comme capitale culturelle européenne.

On découvrira enfin la métropole branchée qu’Athènes est en train de devenir depuis une vingtaine d’années, malgré les crises profondes : le Musée d’art contemporain, l’émergence du Street art, et la diversité des quartiers qui font de cette ville complexe et multiple un ensemble parfois incohérent mais au charme surprenant.