Art&fact - Voyage - Leipzig, Dresde, Weimar

Classicisme et art Baroque

Du lundi 15 au dimanche 21 juillet 2024

La Saxe abrite des cités importantes pour le développement de l’Europe centrale aux XVIIIe et XIXe siècles. Reconnue pour la richesse de ses collections d’art et la qualité de son patrimoine, Dresde fut presque entièrement rasée à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il en va de même de Leipzig, célèbre pour ses grands compositeurs Johann Sebastian Bach et Richard Wagner. Les deux villes les plus importantes de Saxe ont cependant réussi à renaître de leurs cendres et restituer leurs principaux monuments grâce à des restaurations exemplaires. Toujours dans cette région, nous visiterons Meissen, célèbre pour sa manufacture de porcelaine. Nous ferons également escale aux châteaux baroques de Moritzburg et de Pillnitz, palais d’été des électeurs de Saxe. Nous conclurons le voyage par Weimar, ville importante en Thuringe, où émergea le classicisme allemand en littérature avec les figures de Goethe et de Schiller.

Points forts :

Voyage conçu et guidé par Charles Wastiau, historien de l'art et archéologue et germanophile.

Leipzig, le « petit Paris ». Ville du compositeur Johann Sebastian Bach qui fut maître de chapelle à l’église Saint-Thomas, Leipzig regorge de pépites architecturales, comme l’ancien Hôtel de Ville, la baroque Alte Börse ou encore l’Opéra, reconstruit dans un style faisant hommage au bâtiment classique détruit durant la Seconde Guerre mondiale. La ville abrite également un Musée des Beaux-Arts, où l’on peut admirer certaines œuvres d’Albrecht Dürer et de Cranach l’Ancien. Enfin, près de Leipzig, le Völkerschlachtdenkmal (1914), un monstre architectural, commémore la « Bataille des Nations » de 1813, l’une des plus sanglantes défaite de Napoléon.

Meissen et la porcelaine de Saxe. La cité médiévale saxonne doit sa renommée à sa manufacture de porcelaine, fondée au début du XVIIIe siècle à la suite d’une découverte de Johann Friedrich Böttger (1682-1719). Alchimiste à la cour d’Auguste le Fort, il perce le mystère de la fabrication de la porcelaine chinoise : le kaolin. Dès 1713, la production est exportée à travers tout le continent. Si la décoration imite d’abord des modèles chinois et japonais, elle se caractérise ensuite par le célèbre décor dit à l’« oignon bleu ».

Dresde, la Florence de l’Elbe. La capitale de la Saxe séduit par la richesse de ses musées dont les collections se sont constituées en grande partie grâce au mécénat de prince-électeur Auguste II dit le Fort (1670-1733), alors que la ville est déjà capitale de l’électorat de Saxe, État du Saint-Empire. Sa collection de joaillerie et d’orfèvrerie est conservée dans la chambre du trésor des ducs de Saxe, la Voûte verte, restaurée en 2006. Autre chef-d’œuvre du baroque allemand, le Zwinger abrite la Galerie des Maîtres anciens (Dürer, Raphaël, Giorgione, Rembrandt…) et une des plus importantes collections de sculptures antiques d'Allemagne. Dans le cœur historique de la ville, la Frauenkirche, église baroque, est le symbole de la renaissance de la ville après son anéantissement.

Le classicisme de Weimar. À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, la cour ducale de Weimar, sous l’impulsion de la duchesse Anna Amalia (1739-1807), attire quelques-uns des grands esprits du Siècle des Lumières allemand. La ville devient un centre intellectuel, culturel et littéraire important dominé par Johann Wolfgang von Goethe (1748-1832) qui côtoie le poète et dramaturge Schiller, le philosophe Herder et le poète Wieland. Les places de la ville et les jardins paysagers attestent le remarquable épanouissement artistique de cette époque, tout comme les bâtiments tels que la bibliothèque d’Anna Amalia, construite en 1766 en style rococo.